Capilano reçoit le Prix du service communautaire de l’ACSC

Capilano reçoit le Prix du service communautaire de l’ACSC

Grâce à sa participation au Junior All-Native Basketball Tournament (JANT), Capilano University a reçu le Prix du service communautaire de l’Association canadienne du sport collégial.

Cori Andrichuk, responsable de la vie étudiante et des sports de College of the Rockies, à Cranbrook, a accepté le prix au nom de l’institution de la Pacific Western Athletic Association (PACWEST) lors du banquet du Temple de la renommée de l’ACSC, qui s’est tenu à Québec.

Le Prix du service communautaire souligne la contribution d’une institution membre de l’ACSC dans le cadre d’un programme de relations communautaires.

En mars dernier, le service des sports et des loisirs de Capilano a été honoré de contribuer à la tenue de l’édition 2018 du JANT à Vancouver pour la première fois en 40 ans. Ce sont 82 équipes, totalisant plus de 1 300 garçons et filles du secondaire provenant des quatre coins de la Colombie-Britannique, qui ont participé au tournoi d’une durée d’une semaine dont l’objectif est de favoriser l’esprit sportif, le leadership et la fierté chez les communautés des Premières Nations de la province.

« L’événement vise à inspirer et à motiver les jeunes des Premières Nations à atteindre leur potentiel, à leur donner un aperçu des possibilités qui s’offrent à eux et aussi à leur apprendre à vivre avec l’échec sans jamais abandonner », explique David Munro, vice-président Développement du sport de l’ACSC.

« Capilano a joué un rôle capital dans la présentation de ce tournoi de basketball provincial qui a rassemblé des personnes de tous horizons pendant une semaine sous le signe de la célébration. L’ACSC est très fière de ce qu’a accompli l’institution. »

Le JANT vise à inspirer, à motiver et à encourager les jeunes des Premières Nations de la Colombie-Britannique à atteindre leurs objectifs et à exploiter pleinement leur potentiel. Il constitue également une occasion d’accroître la pratique sportive chez ces jeunes et d’améliorer leur condition physique ainsi que leur niveau d’habiletés.

Le thème de l’édition 2018 était l’UNITÉ par le basketball, avec un accent sur la promotion de la réconciliation à la grandeur de la province, mais également au sein des nations. Un partenariat avec la First Nations Health Authority a permis d’offrir des ateliers sur la santé mentale et du soutien pour sensibiliser les athlètes, les entraîneurs, les familles et les communautés à cette cause.

Capilano a été un partenaire majeur du tournoi : la cérémonie d’ouverture, les matchs du tournoi à la ronde et les finales de division se sont déroulés au Sportsplex de CapU. Près de 2 000 personnes ont assisté à la cérémonie d’ouverture, pendant laquelle des danseurs se sont exécutés. Des aînés autochtones, la ministre de l’Enseignement supérieur de la Colombie-Britannique, Melanie Mark, et le vice-président de Capilano University, Toran Savjord, y ont également prononcé des discours.

En accueillant l’événement, Capilano a repris contact avec la jeunesse autochtone, fait la promotion de son engagement communautaire et de ses relations culturelles, et valorisé l’éducation supérieure. L’institution a aussi reconnu qu’elle se trouvait sur les territoires traditionnels des nations Lil’wat, Musqueam, Sechelt (shíshálh), Squamish et Tsleil-Waututh. Par ailleurs, Capilano University a été nommée en l’honneur du chef Joe Capilano, un grand leader de la nation Squamish (Sḵwx̱ wú7mesh), qui fait partie des peuples Salish du littoral.

Le service des sports et des loisirs de l’institution a également lancé le Capilano Blues Athletic Program Fund, un fonds qui vient en aide à un maximum de quatre jeunes finissants qui ont participé au tournoi et qui fréquenteront Capilano University à l’automne en tant que membres de l’équipe de basketball masculine ou féminine des Blues.

« Bien des jeunes qui grandissent sur une réserve connaissent des difficultés, explique Sterling Peterson, qui a participé au JANT et qui fera partie des Blues l’automne prochain. Poux eux, le basketball est un exutoire, une façon de s’évader de la réalité.

“Bon nombre de ces communautés sont situées au milieu de nulle part et il n’y a rien d’autre à faire. Le sport devient leur vie, alors c’est très, très important.”