Avery Brevett, qui a eu une carrière sensationnelle de quatre ans avec les Scouts de Seneca, sera intronisée au Temple de la renommée de l’Association canadienne du sport collégial (ACSC) dans la catégorie des athlètes.
Dans les années 1990, Brevett mène les Scouts (maintenant le Sting) au titre du championnat de l’Ontario Colleges Athletic Association (OCAA) à chacune de ses quatre saisons à Seneca.
« La puissance et les qualités physiques exceptionnelles d’Avery en ont fait une joueuse à surveiller aux niveaux provincial et national, et ce, dès ses débuts », affirme Linda Stapleton, responsable des sports et loisirs au Collège Seneca.
À sa première et deuxième année, Brevett est nommée athlète par excellence pancanadienne de l’ACSC, et à ses deux dernières saisons, elle est sacrée joueuse étoile de l’ACSC aux championnats canadiens. Au cours de ses quatre participations au championnat canadien de volleyball féminin de l’ACSC, les Scouts accèdent chaque fois au match pour la médaille de bronze et terminent au troisième rang à deux reprises.
Elle est nommée deux fois athlète féminine de l’année de Seneca (1992-1993 et 1994-1995) et voit son chandail retiré par l’établissement à la fin de sa carrière collégiale. Actuellement entraîneure adjointe pour le Sting, Brevett est sélectionnée dans l’équipe du millénaire en volleyball féminin de l’OCAA en 2000.
« Avery était la joueuse d’équipe la plus engagée et dévouée », confie Rozika Sulatycki, entraîneure de Brevett à Seneca, avec son mari Frank. Elle s’est toujours efforcée de croître et de s’améliorer en tant que personne, mais aussi en tant que joueuse de premier plan pour son équipe. »
Il est donc tout naturel que Brevett soit intronisée au Temple de la renommée de l’ACSC aux côtés de ses entraîneurs, les Sulatycki, qui sont encore de bons amis.
Brevett était une étudiante-athlète de confiance pour les Sulatycki.
« En tant qu’entraîneurs, nous pouvions compter sur elle pour prendre n’importe quelle position sur le terrain où ses compétences étaient requises, que ce soit au filet, à gauche ou à droite, affirme Frank Sulatycki. Avery acceptait volontiers ce rôle dans l’intérêt de l’équipe. »
Brevett a eu tout le loisir de s’imprégner de l’expérience du championnat canadien de l’ACSC et se souvient avec émotion du sentiment qui l’habitait lorsque son équipe a enfin triomphé et remporté une médaille de l’ACSC en 1994, après avoir terminé deux fois en quatrième place. Elle se souvient également d’un éprouvant tour d’avion à hélices en Colombie-Britannique, lors du championnat canadien de 1992.
Et elle n’oubliera jamais la terrible défaite en quatre manches contre Sherbrooke lors de la demi-finale du championnat canadien de volleyball féminin de l’ACSC en 1995.
« Je n’avais jamais joué un tel match auparavant, se souvient Brevett. Nous avons finalement perdu, mais je crois vraiment que si nous avions gagné, nous aurions pu ramener l’or. »
Sherbrooke, qui a battu Seneca en quatre manches, a remporté le tournoi. « Je me souviens que j’étais à la fois fière et bouleversée », dit-elle.
Les Scouts se sont toutefois repris et ont battu Mount Royal College en cinq manches pour gagner leur deuxième médaille de bronze consécutive.
« Le match pour la médaille de bronze était si difficile, et lorsque nous avons finalement gagné, nous n’avons pas su mesurer l’ampleur de cet exploit à l’époque, puisque nous étions là pour remporter l’or. Mais (avec du recul), je crois que cette dernière saison est mon plus beau souvenir » conclut-elle.
