Marcy Skribe, une joueuse de basketball et de soccer nommée à trois reprises athlète par excellence pan-canadienne de l’ACSC, sera intronisée au Temple de la renommée de l’ACSC dans la catégorie des athlètes.
Marcy a joué pour le Sting de Seneca et les Lords de Durham dans l’Ontario Colleges Athletic Association (OCAA) de 1993 à 1997.
« Athlète exceptionnelle et leader naturelle, Marcy avait une éthique de travail incroyable et une attitude très compétitive qui incitaient ses coéquipières à se dépasser », affirme Linda Stapleton, responsable des sports et des loisirs au Collège Seneca.
Skribe domine le basketball féminin au Collège Seneca pendant trois saisons avant de terminer sa carrière en sport collégial à Durham, où elle est nommée athlète féminine de l’année de l’OCAA en 1997. Elle reçoit le titre d’athlète par excellence pan-canadienne en basketball féminin de l’ACSC en 1994, en 1996 et en 1997.
En 2000, Skribe est sélectionnée dans l’équipe du millénaire en basketball féminin de l’OCAA et elle est intronisée au Temple de la renommée de l’OCAA en 2003.
« Jouer parmi les meilleurs joueurs au pays a toujours été une expérience incroyable, et savoir qu’on fait partie du “grand spectacle” est une grande expérience en soi », affirme Skribe.
Elle participe aussi en 1995 au championnat canadien de soccer féminin de l’ACSC, présenté par Medicine Hat College (Alberta). Son unique passage au championnat canadien de soccer est certainement mémorable : cette année-là, le championnat s’est déroulé sous un froid mordant et une vilaine tempête de neige.
« Il faisait si froid, se souvient Skribe. Il fallait déneiger les terrains chaque matin et il y avait des tentes munies d’appareils de chauffage et du chocolat chaud au banc des joueuses. »
Plus tard cette même saison, elle participe au championnat canadien de basketball féminin 1996 de l’ACSC avec Seneca au Collège John Abbott, à Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec). L’année suivante, elle participe au championnat de 1997 avec Durham au Collège Langara, à Vancouver (Colombie‑Britannique). Elle est nommée à la première équipe d’étoiles du tournoi les deux années.
« Être reconnue, parmi tous ces joueurs d’élite, athlète par excellence pan-canadienne, mais aussi étoile les deux fois j’ai participé au championnat canadien, c’est un honneur », affirme-t-elle.
Pour Skribe, chaque expérience était unique et fantastique, et elle n’hésite pas à remercier le personnel et les bénévoles, sans qui les championnats canadiens de l’ACSC n’auraient pas été possibles.
« Ils ont travaillé sans relâche pour que tout roule. Ils nous faisaient sentir comme de grandes vedettes et ont tout mis en œuvre pour rendre l’expérience mémorable pour chaque équipe et chaque joueur. »
Après sa carrière de joueuse, Skribe redonne à ses établissements d’enseignement postsecondaire et au basketball en devenant entraîneure.
Elle se joint au personnel de Durham en 1999 avant de passer cinq saisons avec Seneca, où elle participe au programme des apprenties entraîneures de l’ACSC en tant que mentor pour deux apprenties.
Skribe encadre également le Sting lors de ses deux participations consécutives au championnat canadien.
« J’ai eu la chance de faire l’expérience de l’ACSC à la fois comme joueuse et comme entraîneure, et j’ai pu voir que peu importe les organisateurs, ils savaient rendre ce championnat spécial pour les joueurs. Je crois que cela s’inscrit dans la culture de l’ACSC et fait en sorte que cette expérience profite autant aux participants qu’aux écoles qui l’accueillent. »
« Pour un grand nombre d’athlètes, le championnat de l’ACSC est peut-être le moment le plus glorieux de leur carrière collégiale ou même au-delà, et le temps d’une fin de semaine, tout le monde vous fait sentir fier et honoré », conclut-elle.
