Cynthia Perpall, Lynx d’Édouard-Montpetit
Pour Cynthia Perall, le retour à son ancien Cégep, où elle est mentorée par l’entraîneur-chef Louis-Michel Bergeron, se déroule à merveille jusqu’à présent.
« En tant qu’ancienne étudiante-athlète, je trouve très intéressant de comprendre l’autre côté de la médaille, soit l’aspect et la vision d’entraîneur », confie celle qui a évolué chez les Lynx pendant trois saisons dans le RSEQ et l’ACSC avant d’intégrer le Rouge et Or de l’Université Laval et les Citadins de l’UQAM.
Si les occasions d’apprentissage sont innombrables pour une jeune entraîneure, ce sont les matchs que Perpall trouve le plus enrichissant. Elle est notamment fascinée par la façon dont un entraîneur prend ses décisions selon l’évolution de la partie.
Elle apprend également comment aborder les ralliements d’équipe à travers les hauts et les bas et comment maîtriser ses émotions sur la ligne de touche.
« Je réalise à quel point les entraîneurs ont une charge de travail très importante à ce niveau et que la préparation et l’organisation sont essentielles afin de mener son équipe vers un objectif commun », ajoute-t-elle.
Perpall apprécie la possibilité d’être mentorée dans le cadre du Programme des apprenties entraîneures et a elle aussi goûté aux aléas du métier dès son entrée en matière. En effet, les Lynx (5-6) ont perdu leurs six derniers matchs, une séquence d’autant plus difficile à traverser qu’elles ont remporté leurs cinq premiers affrontements de la saison et étaient deuxièmes au classement de l’ACSC.
« Il faut dire que l’entraîneur-chef et les entraîneurs adjoints ont beaucoup d’expérience et c’est très enrichissant d’être à leurs côtés et d’écouter et de participer aux échanges », termine-t-elle.
Lacey Knox, Vikings de St. Lawrence
Malgré le parfait départ de son équipe de basketball féminin, Lacey Knox a vécu les hauts et les bas du métier d’entraîneur cette saison.
Knox fait partie des 15 femmes qui participent au Programme des apprenties entraîneures de l’Association canadienne du sport collégial. Elle est encadrée par l’ancien entraîneur de l’année de l’ACSC Remy Simpson, à St. Lawrence College, à Kingston.
« Il y a tellement de choses à apprendre comme entraîneure que je n’ai pas eu la chance d’apprendre comme joueuse, explique l’ancienne cocapitaine des Vikings. J’ai trouvé ça difficile de passer de la perspective de joueuse à celle d’entraîneure. »
Pourtant, les Vikings (9-0) trônent au sommet du classement de la division Est de l’OCAA, et Knox gagne en aisance à chaque partie.
Le remplacement des joueuses pendant les matchs et l’analyse de l’adversaire sont des aspects du jeu qui l’intéressent tout particulièrement. Elle commence également à voir comment se conçoit un plan de séance d’entraînement.
« J’en apprends sur les points d’enseignement importants, les habiletés à entraîner et les exercices à faire selon nos prochains adversaires », poursuit-elle.
Malgré les aléas de la première moitié de sa saison, Knox se compte très chanceuse de pouvoir participer au programme.
« Cette expérience m’a permis de découvrir que je suis capable de vivre ma passion pour le sport en transmettant mes connaissances et en aidant les autres à donner le meilleur d’elles-mêmes », conclut-elle.
