Alan Rogan a officiellement quitté ses fonctions de président de l’Association canadienne du sport collégial (ACSC) alors que l’assemblée générale annuelle tirait à sa fin cette semaine. Rogan, force inébranlable à la barre de l’ACSC depuis 12 ans, aura indéniablement laissé sa marque.
À travers les hauts et les bas, le responsable des sports de Lakeland College s’est avéré un atout précieux pour l’ACSC. Rogan est la définition même du raisonnement, de la mesure et de l’intelligence.
« Alan est l’une des personnes les plus terre à terre que j’aie rencontrées. Il se soucie sincèrement de l’étudiant-athlète, de son expérience et de la manière dont l’ACSC la lui propose, ajoute Vince Amato, qui a côtoyé Rogan au comité de direction pendant sept saisons et qui lui succédera comme président de l’ACSC. C’est un expert de son domaine, un vrai professionnel, et je suis fier de le compter parmi mes amis. »
Rogan a assumé le rôle d’administrateur à l’ACSC de 2008 à 2013, avant de rallier son comité de direction. Après avoir assumé le rôle de v.-p. Admissibilité pendant pas moins de cinq ans, il est devenu le 13e président de l’Association en 2018.
Seuls quelques élus saisissent toutes les nuances des règles d’admissibilité. Pour Rogan, les ramifications de leur libellé complexe et leur champ d’application n’ont plus de secret, selon Sandra Murray-MacDonell, directrice générale de l’ACSC.
L’un des moments forts de la présidence de Rogan fut certainement l’ajout d’une sixième conférence, la Manitoba Colleges Athletic Conference (MCAC). Rogan a joué un rôle essentiel dans la sélection des membres de la MCAC et dans l’élaboration des critères pour les conférences probatoires. Il a su transposer à l’échelle nationale son expérience du processus du point de vue d’une conférence.
Plus récemment, Rogan a su diriger l’ACSC alors qu’elle était plongée dans l’inconnu à la suite de la pandémie de COVID-19.
« Alan s’est imposé comme un leader proactif au moment où l’ACSC naviguait en terrain inconnu. Il a élaboré des plans de contingence en faisant preuve de transparence tout au long du processus », ajoute Murray-MacDonell.
Rogan préfère outiller et autonomiser les personnes qui l’entourent plutôt que de leur donner des ordres. Il encourage les débats qui donnent lieu à des orientations et à des solutions qui font consensus.
« L’ACSC est une organisation complexe qui repose sur la prise en considération et le respect des opinions et des intérêts des parties prenantes de partout au pays, explique Mark Kosak, directeur général de l’Alberta Colleges Athletic Conference (ACAC). Alan nous a montré l’exemple d’un leader qui considérait rationnellement toutes les opinions et tous les angles avant de convenir d’une résolution. »
On se souviendra assurément de Rogan comme d’une personne qui affrontait les problèmes avec calme et esprit d’analyse. Il prenait toujours des décisions délibérées et raisonnées, surtout les plus difficiles.
« Alan, c’est aussi un grand rassembleur, ajoute Amato. Diriger un groupe aussi diversifié que l’ACSC n’a rien de facile, et pourtant Alan l’a fait de main de maître. »
