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Programme des apprenties entraîneures : Milling

Programme des apprenties entraîneures : Milling

L’Association canadienne du sport collégial (ACSC) est fière de présenter les participantes au Programme des apprenties entraîneures 2020-2021 pour le volleyball.

Saints de St. Clair, OCAA

Apprentie : Julie Ann Milling
Mentor : Jimmy El-Turk

Diplômée des programmes de promotion de la forme et de la santé et de gestion d’événements de St. Clair College, Julie Ann Milling rentre au bercail dans le cadre du Programme des apprenties entraîneures de l’ACSC.

Après avoir joué quatre ans avec l’équipe de volleyball féminin des Saints, dans l’Ontario Colleges Athletic Association (OCAA), elle sera désormais apprentie entraîneure, sous l’aile de Jimmy El-Turk.

« Quand j’étais étudiante-athlète, le sport m’a permis de cultiver et de démontrer mes aptitudes de leadership, raconte Milling, qui a aussi représenté l’Université de Windsor en U SPORTS pour une saison. Mon bagage sportif m’aide à montrer aux athlètes comment interagir de manière positive et instaurer des valeurs à l’image du programme de volleyball. »

Après trois saisons à titre de capitaine des Saints, l’essor du leadership de Milling est devenu apparent aux yeux de Jimmy El-Turk, qui estimait que ces qualités seraient directement transférables au poste d’entraîneure.

Selon lui, Milling, qui connaissait certaines tactiques avancées, orientait les conversations sur le plan de match et avait énormément d’empathie pour les autres.

« Julie Ann est déjà entraîneure sans le savoir, et j’espère pouvoir contribuer à son cheminement vers un rôle plus permanent d’entraîneure », indique celui qui est à la barre des Saints depuis cinq ans.

Jimmy El-Turk, qui possède une excellente maîtrise des aspects techniques du sport, a aussi contribué au programme féminin d’Équipe Canada junior. Il reconnaît qu’il n’y a pas assez de jeunes entraîneures à tous les niveaux du volleyball (du communautaire au niveau postsecondaire), et il est fier de contribuer à changer les choses.

St. Clair College a pour mandat clair de planifier la relève et selon Christina Gatto, responsable des sports de l’institution, il y aura une place pour Milling en tant qu’entraîneure des Saints même après la fin de la saison.

« Nous avons toujours manqué de bonnes entraîneures. Nous croyons que l’arrivée de Julie Ann est un grand pas en matière de parité », ajoute-t-elle.

Au semestre d’automne, Milling a immédiatement aidé les Saints à s’améliorer dans les aspects du sport qu’elle maîtrisait, soit la réception de service, la défensive et les passes. El-Turk et Milling ont mis au point un plan pour perfectionner certaines habiletés qu’elle avait ciblées.

Milling a établi un excellent rapport avec les passeuses. D’entraînement en entraînement, elle devient plus en plus sûre d’elle à mesure que se forgent sa philosophie et son identité d’entraîneure.

Elle a aussi joué un rôle important en matière de recrutement cet automne : à elle seule, elle a recruté deux étudiantes-athlètes qui se joindront à St. Clair College. Milling a rencontré (sur Zoom) des étudiantes-athlètes potentielles de l’extérieur de la région de Windsor, a participé à des visites du campus et en a menées, et a pu contribuer directement au recrutement de 6 étudiantes-athlètes qui se joindront à l’équipe en 2021. En tant qu’ancienne employée de l’équipe marketing de St. Clair College, elle a pu organiser des visites, parler en détail des programmes offerts et expliquer les différentes facettes du programme de bourses à chaque famille.

Avec l’annulation de tous les championnats de l’ACSC, on peut affirmer que la saison 2020-2021 n’a pas son égale dans l’histoire de l’Association. Malgré tout, la formation, qui est au cœur du Programme des apprenties entraîneures, est consolidée cette année grâce au Programme de développement du leadership. Ce programme complémentaire a été conçu par Danielle Cyr, candidate au doctorat, ancienne étudiante-athlète et entraîneure-chef de l’ACSC, qui chapeaute le processus de mentorat.

Milling estime que tant son rôle d’entraîneure que sa carrière dans la police peuvent bénéficier de cette expérience d’apprentissage : les deux nécessitent du leadership, de l’intégrité, de l’esprit d’équipe et une bonne forme physique.

« En tant que femme souhaitant devenir entraîneure et policière, je veux transmettre ces compétences, et je désire montrer aux athlètes féminines et à mes futures collègues l’importance de s’améliorer professionnellement, sur le terrain et dans la vie en général », conclut Milling.

Contact médias :
Rodney Wilson (rodney@ccaa.ca)
Responsable des communications et des événements